Découvrir Puget-Théniers

L’appellation de Puget-Théniers est une déformation du latin Pugetum Tinaerum, évoquant le peuple Ectini établi entre la source de la Tinée et le village de Touët.

La position stratégique sur le passage du Var place le village au milieu des affrontements armés entre le royaume de France et l’Empire, mais elle lui bénéficie aussi, puisqu’une foire et un péage y étaient établis. En 1379, Puget-Théniers fait partie du comté de Provence jusqu’en 1388 où il est mis sous la protection du comte de Savoie.

La peste n’épargna pas le bourg rural, qui perdit un tiers de sa population lors de la première vague de « mort noire » au milieu du XIVe siècle.

De nombreux changements de frontières s’opèrent, le dernier en date en 1860, fut mené par Napoléon III en compensation de son intervention dans la guerre d’indépendance de l’Italie. Il devait durablement rattacher Puget-Théniers à la France. En dépit d’une résistance initiale des autorités, la révolution industrielle et son chemin de fer pénétrèrent également la vallée. Trente ans plus tard, le « train des Pignes » apportait une nouvelle prospérité.

Dès lors, Puget-Théniers fut une sous-préfecture des Alpes-Maritimes de 1860 à 1926. C’était l’une des sous-préfectures les moins peuplées de France.

Puget-Théniers se raconte

Livret "Puget-Théniers se raconte"

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Personnalités pugétoises

Troubadour et reconnu comme noble châtelain de Provence, seigneur de Teunes (ou Téniers), vaillant, généreux et bon guerrier.

Né au château de Puget et fils d’Angelo de Boglio et de Catherine de Chiavari. Il fut archevêque de Mirepoix et de Vienne (1517-1598) et chargé par le pape d’exhorter le futur  Henri IV de se rallier à la religion catholique.

Né à Puget, il devient historiographe de la Provence et oratorien comme l’abbé Corporandy.. Il professa avec distinction les belles-lettres de Marseille, Riom, Nantes et Lyon. La bibliothèque de Marseille lui fut plus tard confiée.

Né à Puget, il fut bibliothécaire particulier de Napoléon 1er, auquel il manifesta le plus grand dévouement pendant la période des Cents Jours. Il a laissé une Vie de Napoléon

1er sous-préfet de Puget-Théniers et père de Louis-Auguste Blanqui.

Né à Puget, de l’ordre de l’Oratoire. Ancien professeur de rhétorique, puis chanoine de la de la métropole de Tours; il fut curé dans son pays natal de 1795 à 1835. Sa grande éloquence le fit choisir, en 1809, par Monseigneur Colonna d’Istria pour prononcer à la Cathédrale de Nice le panégyrique de saint Napoléon.

Né à Puget, où il fit aussi ses études au collège, puis devint précepteur d’un fils du Général Compans et, plus tard répétiteur chez Massin, à Paris. Révolutionnaire engagé, il fut emprisonné un nombre considérable de fois, condamné à mort en 1839, remis en liberté après commutation de peine, condamné en 1871 à la prison dans une enceinte fortifiée et amnistié en 1879.

Né à Puget, il fut contre-amiral de la Marine Royale de Piémont-Sardaigne, il participa à la guerre de la Crimée et à la troisième guerre d’indépendance. Successivement nommé Sénateur du Royaume d’Italie et Ministre de la Marine. Pour honorer sa mémoire, le Conseil Municipal de la commune de Puget décida, le 18 avril 1888, de donner son nom à la rue qui portait alors le nom de rue de l’Eglise, et qui est devenue depuis la rue du 4 Septembre.

Né à Puget, il obtient son diplôme de médecine en 1874. Reconnu comme médecin mais aussi comme historien, il sera aussi Président d’honneur du cercle littéraire fondé par Emmanuel Signoret. Il sera Conseiller général du canton de Puget de 1880 à 1900 et Vice-Président du Conseil régional des Alpes-Maritimes de 1892 à 1900. Il joue également un grand rôle dans l’élaboration du projet de construction de l’Hôpital, appliquant les théories de Pasteur et préconise la construction de pavillons isolés les uns des autres pour séparer les malades et éviter toute contagion.

Né en Alsace, il fut Adjudant-chef à la gendarmerie de Puget-Théniers. Il accompli le 3 mai 1944 un acte héroïque, en s’opposant à l’occupant allemand et sauvant 8 pugétois de l’exécution. Engagé à 18 ans, il fera toute sa carrière dans la gendarmerie dans les Alpes-Maritimes et l’a terminée à Grasse en 1955. En 1949, la municipalité lui décernera le titre de Citoyen d’honneur de la vie et obtiendra en 1954 que la Légion d’honneur lui soit attribuée.